La nuit a été plus longue que prévue . Franchement je ne vois pas le temps passer en ce moment mais voici, comme je vous l'avais annoncé, quelques oiseaux que j'ai pu rencontrer lors de ma virée au lac du Der. Malgré le zoom a fond, j'ai du rogner quelques photos.

Oies cendrées.

Aigrettes blanches.

Grues cendrées.

Et là, une nuée d'oiseaux que je n'ai pu identifier. Bien entendu il y  a d'autres variétés comme le pygargue à queue blanche, le faucon pélerin, le grand cormoran, l'oie rieuse, l'oie des moussons, le canard siffleur, le Garrot à oeil d'or, le héron cendré et pourpre et j'en passe.

Et pour terminer une vue du lac sous le soleil même si cela ne paraît pas trop.

Chaque endroit est différent, là où se porte le regard et surtout la façon dont on regarde le paysage donne à ce paysage une intensité différente. La lumière, la météo et tout prend une autre dimension. C'est ce que j'aime quand je regarde la nature. On ne s'ennuie jamais. On aime ou on aime pas mais peu importe, cela ne laisse pas indifférent.

Quand l'eau immerge tout doucement les terres et que les rayons du soleil se penchent sur cette nature on ne peut qu'être bien. L'intérêt du promeneur solitaire c'est que l'on n'est pas pressé, on a tout son temps.

Quand j'étais petite j'avais peur de l'eau, une peur panique. Elle m'a apprivoisée depuis.

J'ai vu un oiseau se battre contre le vent. Pas facile de le prendre en photo et pour cela je remercie l'un de mes frères qui a bien voulu me prêter son appareil photo bien plus performant que le mien. Je me suis régalée.

Demain, je vous montrerai celles que j'ai prises sur la réserve avifaune. Pascale, j'ai pensé à toi, avec ton appareil, je suis certaine que tu aurais pris de superbes clichés.

Toujours dimanche dernier. Comme il faisait beau, je me suis rendue à plusieurs endroit du lac et j'avoue que je me suis faite plaisir, un peu égoïstement mais, de temps en temps, qu'est ce que cela fait du bien !

Il faut faire un peu de route mais cela me permet de connaître un peu mieux la région. Ici, c'est la cornée du Der. Il y a du vent, il ne réchauffe pas mais en marchant, tout va bien. J'ai encore un peu de mal à me repérer et à retenir les noms des lieux mais, avec un peu plus d'habitude, je vais bien finir par m'y familiariser.

Le soleil n'arrive pas encore à bien réchauffer l'atmosphère, des gants seraient les bienvenus mais pas facile quand on prend des photos. Alors on supporte le froid.

D'après un cycliste qui s'était arrêté au bout de la digue et venu quelques jours auparavant, le lac est bien plus haut. N'y allant pas très souvent, je n'ai donc pu ni confirmer ni infirmer.

Quelle est cette étrange créature dont le vêtement semble se déchirer par les assauts du vent ?  

Quelques vaguelettes échouent sur les rives faisant entendre un doux chuchottement. Est-ce seulement le bruit du vent ou des vagues qui me poussent à aller plus avant ?

C'est un endroit protégé, nous n'avons pas le droit d'y pénétrer.

Je rejoins donc ma voiture et pars vers Arrigny espérant trouver mon bonheur et photographier quelques oiseaux.

Dimanche matin au lac du Der.

Chacun son tour.

Meslay est une petite commune du Loir et Cher, près de Vendôme.

Lorsque je m'y rends je fais toujours une petite balade vers le château qui reste très souvent fermé.

Le village vu de dos. Depuis quelques années, le village s'est aggrandit permettant ainsi à l'école de rester toujours ouverte. J'ai pensé à mes petites nièces qui y sont allées quelques temps. Quant à moi, mes pas ont foulé celle de l'école libre, fermée depuis bien longtemps. Je me souviens qu'il y avait une seule classe avec plusieurs niveaux, qu'en hiver un seul petit poêle à bois la réchauffait et la maîtresse nous disait d'aller nous installer tout près, chacun notre tour, par petit groupe.

Le Loir fait une petite apparition. Les eaux sont gonflées mais il n'est pas débordant.

J'ai profité de cette petite balade pour pousser la porte de l'église, toujours ouverte la journée et j'ai pris quelques photos, pour le plaisir. La dernière fois,  j'avais mon argentique et c'était au tout début des années 2000, c'est dire !

Je ne vous présente pas cette gente Dame. Vous la connaissez n'est ce pas ?

Et puis, il y a eu de nouvelles fresques qui ont été peintes, toujours au début des années 2000 si ma mémoire est bonne. Il me semble avoir des documents là-dessus, mais avec le déménagement je ne sais plus où cela se trouve. Pour commencer la visite voici un vitrail que j'aime bien.

Vient ensuite l'ensemble avec une partie des nouvelles fresques.

Il n'y a pas grand chose à voir dans ce petit village, on y a vite fait le tour mais c'est le village de mes aïeuls et j'y suis attachée.

Voilà, une partie de mon petit village familial dans toute sa simplicité !