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Rien de bien sensationnel dans cet article puisque je ne vais vous montrer que les murs du château de Nemours. Mais cela mérite tout de même le détour. En plus, ce fut une découverte très rapide puisque, comme écrit précédemment , l'intérieur du château étant un musée, nous n'y avons pas accédé. C'est dommage, parce que cela aurait été intéressant mais...sachons nous contenter.
Voici un avant-goût de ce qui vous attend si vous voulez un peu ou beaucoup visiter cette ville.
Mes amoureux m'ayant déjà distancé, j'en ai profité pour prendre un peu de temps pour prendre quelques clichés. Imaginez dans cette rue de beaux chevaliers traversant cette rue, entendez les sabots ferrés de leurs chevaux battre le pavé. Cela vout tente t'il Dame Chronique ?
François, j'ai pensé à toi en prenant cette photo, je suis sûre que tu ne serais pas passé à côté.
La porte d'un ancien cachot ? D'une cave ?
Mais trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses. Malgré les ravages du temps, ce château est tout de même parvenu jusqu'à nous. Alors, essayons d'imaginer à quoi il pouvait ressembler....Certains, des passionnés, l'ont fait pour nous.
La façade du château située sur la rive gauche du Loing et parallèle à la rivière, permet d'observer les restes d'une construction disparue en haut du mur entre les deux tours d'angle :
Un ancien hourd en bois supporté à l'origine par de puissants corbeaux en pierre bien vsibles avait pour but de protéger les soldats chargés d'observer et de défendre les abords de la forteresse au moyen-âge.
On peut observer les anciennes portes d'accès à ce hourd (murées) depuis les tours d'angle.La galerire de raccordement à la tour de guet est percée de trois grandes ouvertures marquées par de puissantes arcades (murées aujourd'hui) lieu de passage autrefois par les charrettes transportant les provisions nécessaires aux occupants du lieu, dans la cour du château.
De l'autre côté de cette galerie, un bâtiment construits au XVIIème et au XVIIIème sicèle abritait les prisonniers bénéficiant d'un régime de faveur : un logement obtenu contre rémunération d'une pistole par mois (monnaie d'or en usage sous l'ancien régime). Le bâtiment est donc appelé Pistole.
Et pour finir un petit clin d'oeil.
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Après Moret sur Loing, nous voici à Nemours pour une courte visite.
Une belle fontaine nous accueille et ces charmes ne laisseront pas indifférents certains de mes visiteurs.
La source de Chaintréauville offrant son eau aux habitants de Nemours.
Don de l'auteur à sa ville natale : Justin-Chrysostome Sanson
Nous longeons ensuite le Loing par le quai Victor Hugo pour revenir ensuite à la voiture.
"C'est tout ?!" vous entend-je d'ici.
Oui, c'est tout....pour aujourd'hui.
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Le nez en l'air ou les yeux un peu partout, voici quelques autres clichés de Moret sur Loing.
Tout d'abord voici l'endroit où nous voulions nous sustenter avant de poursuivre notre visite.
Si ça cela ne s'appelle pas narguer la clientèle !
La route de Paris.
Ah mince, c'est fermé là aussi !!! Je suis sûre que le propriétaire doit avoir des muscles d'acier pour ouvrir et fermer ces rideaux . C'est de la qualité Messieurs Dames !
Cette fois-ci, la visite est vraiment terminée. Prochaine destination : Nemours
Pour cette visite guidée....à votre bon vouloir!
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Nous continuons notre petite visite de Moret et nous arrivons à l'église Notre-Dame.
Cette église étant ouverte nous avons pu y pénétrer et c'est l'orgue qui a le plus attiré mon attention. Pour ma part, je le trouve magnifique et je reste toujours en admiration devant le travail des ouvriers qui ont su travailler pour nous léguer ces trésors d'architectures et de sculptures.
Buffet d'orgue en chêne polychrome du 16ème siècle.
La partie instrumentales comprend 15 jeux, 2 claviers et 1 pédalier.
L'instrument compte 1038 tuyaux dont 37 en façade.
Le plus grand est en chêne et mesure 8 pieds de long.
(1 pied ancien : 32,5cm)Les vitraux de l'abside date de 1956.
Cet orgue a cessé de fonctionner en 1832 et fut restauré à la fin du 20ème siècle.
http://www.moret-sur-loing.fr/rubrique.php?id=102&do=art&id_art=289
A quelques pas seulement, se trouve la Maison du sucre d'orge, tenue par des religieuses avec un beau médaillon qui se trouve sur le côté latéral .
De l'autre côté de la rue se trouve la musée du sucre d'orge. J'y serai bien allée mais je crois que je suis la seule dans ma famille a aimer les musées. Tant pis ! Je suis donc revenue sans ces confiseries.
http://www.luxe-magazine.com/default.php?fct=a&a=108
Nous quittons ces lieux et nous dirigeons vers le pont où, non loin, se trouve les moulins à tan.
Etablissements insalubres et bruyants, ces moulins étaient rejetés à la périphérie des villes pour limiter les nuisances liées à la production de cette matière chimique naturelle, le tan, utilisé pour assouplir les peaux dans la tannerie. Il était obtenu en broyant de l'écorce de chêne provenant de la forêt de Fontainebleau.
Au-devant du pont, furent construits au XVème siècle deux moulins à tan en avant-bec pour briser le courant.De l'autre côté du pont, le moulin Graciot montre des fondations du XIV siècle.
Leur capacité de production dépassant les besoins locaux, la région développa ce secteur économique qui perdura jusqu'au tournant des XIXème et XXème siècles.Et c'est ainsi que s'achève notre découverte de Moret sur Loing.
Si j'ai pris quelques renseignements sur le net, en revanche d'autres proviennent des panneaux explicatifs que j'ai photographié et recopié. Tout ça pour votre culture, messieurs dames !
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Continuons notre visite. Nous quittons le Loing par le pré Margaron et nous rejoignons la place de l'Hôtel de ville. Sur le chemin je rencontre Adam et Eve et je dis à Eve qu'elle ne doit pas s'inquiéter, ce n'est pas de sa faute si Adam a croqué la pomme, il n'avait pas à être trop gourmand !
Arrivés sur la place nous voyons une très belle maison, appelée la maison Racollet du nom de celui qui l'a construit au début du XXème siècle.
http://ns6899.ovh.net/maison-raccolet-moret-sur-loing
Je la trouve magnifique avec ses sculptures représantant différents métiers et son échauguette.
Sur la gauche de cette belle bâtisse une autre maison à pan de bois qui a accueuilli Napoléon 1er pendant une nuit après sa fuite de l'île d'Elbe.
Nous flânons toujours à la découverte de cette ancienne citée médiévale et passons la porte de Samois.
Cette tour-porte de plan carré est une réplique de la porte de Bourgogne située à l'autre extrémitié de la rue Grade et donnant sur le pont.
Sur sa façade extérieure, deux puissants contreforts sont surmontés de deux tourelles en surplomb : l'une abrite l'escalier reliant l'étage au comble, et l'autre une échauguette pour la surveillance.
Ces caractéristiques, ainsi que les formes des deux baies qui éclairent l'étage, et l'absence de pont-levis, rattachent la construction à la fin du XIIème siècle.
Sous le passage, subsistent les rainures où glissait la herse et les renvoncements des vantaux de la porte.
Le herse était commandée depuis l'étage, uniquement accessible par une porte ouvrant sur le chemin de ronde.
Au dessus du passage, un blason couronné par des anges, a été partiellement détruit pendant la révolution.
Côté ville, un dais abrite une statue de la Vierge en 1556.Voyez -vous la borne qui se trouve à droite de cette porte ?
C'est une borne d'Ancien Régime qui était gravée d'une fleur de lys. Elle a été martelé à la révolution. Elle indique les 36 demi-lieues qui séparent Moret de Paris, soit environ 75 kilomètres.
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