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A l'entrée du vieux château féodal de Vendôme se trouve un petit parc que j'ai beaucoup aimé.
Statue en fonte provenant de Sommevoire en Haute-Marne.
De l'allée qui mènent aux ruines, Vendôme s'étale aux pieds des fondations du château.
Roses de Noël.
C'est par cette allée que nous arrivons sur les ruines du château.
Pas trop d'inspiration en ce moment aussi pour vous garder un peu plus fidèlement, je vous attache.
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Les ruines du châteaux surplombent l'un des plus beaux villages de France : Lavardin
A partir du XIIème siècle il fut l'apanage du fils aîné des comtes de Vendôme, et à la fin de ce même siècle, Richard Coeur de Lion, qui avait fait céder les autres places de la vallée du Loir, ne put s'en emparer.Quatre siècles plus tard il résista aux assauts des troupes de Henri IV qui le fit néanmoins démanteler en 1589.Ce qui était le pont-levis.
Le château étant fermé aux visites à cette époque, je n'ai fait que l'admirer de loin.
En redescendant vers le village. A gauche, l'église St Genest, fermée elle aussi.
De la place où était garée ma voiture.
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Voici quelques clichés que j'ai pris en me baladant un peu dans Montoire. Des portes en veux-tu, en voilà pour titiller la curiosité.
Cave à vin ou à fromages ?
Dans une rue menant vers une chapelle entourée de mur protecteur. Comme il y avait un sens interdit, je n'ai pas été plus loin. Je plaisante.
M'est avis qu'il y a longtemps que celle-ci n'a pas été ouverte. Non ! Tu crois ?
Tiens, Arlequin a laissé des traces on dirait !
Cela vous plaît ? Vous n'êtes pas obligés de dire oui...
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A une demi-heure de Vendôme, Montoire se présente à nous. Garée non loin de la place où se trouvait le marché ce jour là, me voici arpentant un peu ses rues en direction des ruines du vieux château.
Mais tout d'abord, un cadran solaire attire l'attention.
Quelle heure est-il ? Je ne saurai dire. En tout cas, il fait beau et je marche un peu au hasard, là où mes pas veulent bien me conduire.
Je passe un pont, je regarde au dessus du parapet, quelques canards cancannent gaiement et j'admire le Loir qui s'étire paresseusement, le bleu du ciel se miroitant avec bonheur sur ces eaux calmes.
Plus loin, au détour d'une rue, les ruines du château me font penser à la splendeur d'un temps à jamais révolu. Je longe le trottoir et, comme pour dire que nous sommes bien au XXième siècle, des voitures et des camions rasent presque les murs. Le bruit des moteurs a remplacé le bavardage des humains.
Je reviens sur mes pas. Une bière de mars serait la bienvenue. Mais qu'est ce qu'hemme veut dire ? J'ai beau cherché je n'en ai pas bien compris la signification pour ce lieu. C'est de l'ancien français et ici veut il peut-être dire : viens !
De l'autre côté de la rue, une autre maison attire mon regard.
La maison Taillebois, dite maison du jeu de quilles date de la Renaissance. Elle possède une remarquable cheminée dont les sculptures représentent un jeu de quilles. L'énorme boule qui supplantait le tout tomba en 1915.
Sentier chéri que je regrette,
À l'exemple de mes aïeux,
Tour de France, je le répète,
Ma muse te fait mes adieux. (bis)
Nobles berceaux de l'industrie,
Devenus ceux de Devoirants,
Vous qui devez à leur génie
Les plus beaux de nos ornements,
Paris, Lyon, Marseille, Nantes,
Bordeaux, Toulouse et autres lieux,
Belles cités, villes charmantes,
Ma muse vous fait mes adieux. (bis)
Sites divers du tour de France,
Qu'avec orgueil j'ai visités
Dans la Gascogne, la Provence,
Le Languedoc, le Dauphiné ;
Coteaux dorés dont se fait gloire
Le Bourguignon franc et joyeux,
Beaux pays qu'arrose la Loire,
Ma muse vous fait mes adieux. (bis)
Des plaisirs du Compagnonnage
Pour moi la coupe se tarit ;
Je n'en goûterai davantage
Mais le souvenir me suffit.
Ô vous qui m'étiez si fidèles,
Doux plaisirs au front radieux,
Pour d'autres agitez vos ailes,
Ma muse vous fait mes adieux. (bis)
Échos, un peu de complaisance,
Portez aux blanchers-chamoiseurs
Les adieux fait au tour de France
Par Vendôme-la-Clef-des-Cœurs ;
Et quand la Parque trop sévère
Viendra pour lui fermer les yeux,
Fasse le ciel que plus d'un Frère
Entende ses derniers adieux ! (bis)
Jean-françois Piron (1796-1841), « Vendôme-la-Clef-des-Coeurs »
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