• La première mention connue de l'église de Vignory remonte à 1032, date à laquelle Gui Ier, premier seigneur de Vignory, y institue un collège de chanoines. Ces derniers seront chassés du lieu en 1049 par Roger Ier, fils de Gui, et remplacés par des moines de Saint Rénigne de Dijon.
    Cette église, placée sous le vocable de Saint-Etienne, fut dédicacée entre 1050 et 1057 par Hardoin, évêque de Langres.

     

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    Selon différentes recherches historiques, l'église aurait été bâtie en deux phases.

     
    La première, probablement due à Gui, concernerait l'édification de la nef et des bas côtés.
    La seconde serait le reflet de l'ambition de Roger qui, accueillant les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon, décida probablement d'amplifier le projet de son père en érigeant un choeur déambulatoire ceinturé de chapelles rayonnantes.

     


    L'église se verra ensuite dotée d'un clocher au milieu du XIIe siècle puis de cinq chapelles le long du bas-côté sud entre le XIV et le XVIe siècle.

     

    La dernière grande période de travaux se déroula au XIXe siècle. En 1843, voyant l'importance historique du monument et son délabrement, Prosper Mérimée, alors Inspecteurs des Monuments Historiques, proposa à l'archictecte Emile Boeswilwald de mener d'importantes restaurations. Des crédits considérables furent alloués à ce projet qui débuta En 1846 pour se terminer en 1863.


    La façade et la charpente furent complètement recontruites  ; deux arcades ghotiques à l'entrée de la nef furent rasées et réédifiées dans le style roman suivant le modèle de ce qui se voyait alentour ; le grand arc du choeur fut percé de fenêtres afin de laisser pénétrer la lumière procurée par la rose nouvellement créée... c'était l'époque des restaurations "à la Viollet-le-Duc".

     

    Vignory

     

    L'église Saint-Etienne de Vignory est un édifice important pour l'histoire de l'architecture religieuse française. Son déambulatoire est, avec celui de Saint-SAvin-sur-Gartempe (Vienne), l'un des plus anciens témoignages de ce type à être entièrement conservé en élévation. Sa nef est aussi un bon exemple des premiers temps de l'art roman.


    Mais cet édifice est aussi un remarquable écrin pour une riche collection de statues. Parmi elles, un petit groupe a été sculpté au XVe siècle par l'atelier de "Vignory-Joinville" : le retable Bouvenot (avant 1424) et le devant d'autel dans la première chapelle (en partant du choeur), le cycle de la Nativité du Christ dans la quatrième.

     

    Vignory

     

    L'intérieur  de certaines chapelles.

     

    Vignory

     

    Vignroy

     

    A l'entrée vers la  droite, une statue de...Jeanne d'Arc ? Je n'ai trouvé aucune documentation quant à sa présence dans l'église.

     

    Vignory

     

    Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Vignory

     

     

     

     

     

     


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  • En quittant le lavoir, je me suis baladée un peu dans le village.

     

    Vignory

     

    Hors mis quelques maisons aux volets ouverts dans cette rue, j'avais l'impression d'être dans un village fantôme. Je n'y ai même pas vu un chat !

     

    Vignory

     

    Ces maisons ne demandent qu'à reprendre vie par exemple. J'imagine volontiers de simples gens, en sabots et en vêtements de travail pour les hommes, en grand tablier pour les femmes, entrer et sortir et des enfants jouer sur les marches. Les fleurs sur le muret de  la maison voisine, montrent que la vie y est présente et je me suis sentie moins seule d'un coup.

     

    Vignory

     

     

    Sur la fiche est écrit ceci :

     

    Charrette de commerçant ambulant. Utilisée au début du XXème siècle par Louis-Auguste Pierron, réparateur d'Objets d'Arts-Terre cuite-Marbres-Evantails-Bronzes anciens et modernes. R.C.Seine 43803, maison fondée en 1878 et tenue par son fils jusqu'en 1960.

      

     


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  • bourdon sur fleur de pivoine


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  • Ce lavoir, je l'ai découvert par hasard en allant à Colombey les deux Eglises. Lorsque j'ai vu ces piliers, je me suis dit : "Un vestige de l'empire Greco-romain ?" Comme je savais que les Romains étaient venus jusque dans cette région....(C'est bien connu, du reste, qu'ils ont envahi toute la Gaule sauf les irréductribles Bretons !)

      

    Vignory

     

    Intriguée, je me suis garée et me suis rendue sur les lieux et quelle surprise j'ai eu en apercevant que c'était un lavoir !

     

    Vignory

     

    Il est ici à sec mais je sais, pour l'avoir vu sur un autre blog, qu'il peut être rempli d'eau.

     

    Vignory

     

    J'ai beaucoup aimé cette mise en scène qui nous montre comment se lavait le linge. Comme je l'ai souvent écrit sur ce genre de sujet, je n'ai aucune nostalgie de ces moments où les femmes se retrouvaient pour un travail pénible et ce, par tous les temps.

     

    Vignory

     

    La lessiveuse ! Ah la lessiveuse !!! Je m'en souviens parce que lorsque je travaillais chez les personnes âgées, j'en ai connu une qui lavait encore ses draps blancs ainsi, en le faisant bouillir . Elle maniait le tout avec une grande pince en bois et, en la voyant,  je pensai que c'était sûrement la dernière fois que j'assistai à ce dur labeur. Je ne travaillais pas pour elle mais comme ce travail se pratiquait dehors, j'ai eu bien des fois l'occasion de la surprendre...et ce nétait pas difficile puisque sa maison se trouvait en bordure de route.

     

    Pour en savoir plus je vous propose de visiter l'article du blog que j'ai découvert sur le sujet.

     

    http://egypte06.over-blog.com/article-le-lavoir-de-vignory-haute-marne-62490218-comments.html#comment89422597

     

     

     


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  • En continuant ma balade découverte, une belle trouée attire mon regard sur le clocher de l'église qui se trouve vers le centre ville. Ce parc est tout petit, on en a vite fait le tour mais il est bien agréable à fouler. J'y ai vu des collégiens l'emprunter alors que le trottoir était seulement séparé d'eux par une haie ainsi que des personnes y promener leurs chiens. C'est dire qu'il est plaisant. 

     

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    Au fond du parc un panneau très explicite se trouve au bord du bief. (La crosse est un tuyau qui s'en va déverser l'eau des douves du château dans le bief.)

     

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    L'eau coule tranquillement et je suis son parcours jusqu'à un petit pont. Entre une petite branche et des herbes, bien accrochée à sa toile tel un napperon délicat, une dame chasseresse attend patiemment sa proie.

     

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    Arrivée au pont, je m'en retourne, la visite est terminée. Ici ,le côté qui donne sur des rues...

     

     

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    ...et là, sur le parc.

     

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    On pourrait se croire en pleine nature sauvage, mais il n'en est rien. Le bruit d'une débroussailleuse s'est fait entendre tout le long de cette promenade.

     

    Je rejoins ensuite ma voiture, direction Chaumont....que je n'atteindrai pas.

     


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